Voile On me demande des photos.
Un petit impatient qui, lisant certains billets précédents et faisant, je ne sais comment, un rapprochement entre mon intérêt pour le Parlingoo et ma passion pour les tournevis, semble supposer que quelque chose se trame sur l'établi.
Comme il va finir par casser des bibelots à force de sautiller partout, je consents à apaiser sa curiosité. Mais, convaincu qu'il ne faut pas céder aux enfants caractériels, je ne ferai que montrer le voile, sans le soulever.

Car l'affaire mérite d'être testée en conditions avant que d'être livrée en pâture aux regards avides et commentaires étonnés. Je pars donc ce week-end de Pentecôte sur l'Aubrac, en cette saison revêtu de sa robe de narcisses délicats. A la faveur d'un petit coin de bois offrant une belle perspective sur le grand plateau, j'attendrai le soir, j'installerai, j'éprouverai, j'approuverai j'espère, puis je vous dirai.

Voilà. Tout est là. Il n'y manque pas un boulon, pas une rondelle.
"Touchez ma bosse, Monseigneur, elle vous portera bonheur !"