Qu'est-ce que c'est qu'ce blog ?

Un méli-mélo de mots. Du sucré-salé d'idées. Un carnet voyageur. Une ardoise magique. Un gros post-it. Et souvent un arbre de noël quand je laboure en direct et sans filet le champ glaiseux de mes pages css et html pour y semer de saines petites graines de code que ma patience presque sans limites attend de voir germer pour donner un résultat propre à la consommation. Combien de visiteurs innocents ai-je pu rendre nauséeux à force de clignotements, de déplacements et de touillage clapotant de mon blog pêche-pistache ? Je l'ignore.

A quoi ça sert-il donc ?

Ah. La méchante question que voilà. Ben... à rien. On dirait que ce serait comme un grand livre qu'on remplirait d'une histoire sans queue ni tête. Plaisir d'écrire. Sur tout, sur rien. Partir d'une idée et entremêler les mots. Préciser une pensée, la dérouler pour soi, en percevoir les contours et les limites. C'est la raison d'être de ce blog. Rien d'autre qu'un support, et un prétexte à l'écriture.
Un livre oui, mais un beau. Merveilles de l'informatique ; dans une petite boîte, le papier, le stylo, les ciseaux, la colle et l'appareil photo, les crayons de couleur et les pinceaux. Tout ce qu'il faut pour écrire, illustrer, enluminer, ajuster, créer des cases et des tiroirs, des galeries et des fenêtres à ouvrir sur d'autres idées... Les proportions, les arrangements graphiques, les jeux de couleurs, la typographie, tout cela m'intéresse.
Et puis avouons-le, mon grand intérêt pour les nouvelles techniques n'est pas étranger au choix de ce support de l'écriture. Ce blog est aussi un atelier de bricolage. Garni d'outils immatériels au maniement délicat, dont l'action construit petit à petit un objet n'existant que par le jeu des électrons dans des fils de métal, cet établi virtuel est un ravissement pour mon esprit méticuleux.

C'est quoi le concept ?

Je me disais aussi... Bon, je concède aisément qu'il n'est pas de la meilleure lisibilité, mais il y en a bien un, de concept. Vous êtes ici sur l'île Méjean, un lieu essentiel de mon existence. Un repaire où je retourne régulièrement retrouver mes trésors, un repère qui attire souvent mes pensées. Quoi de mieux qu'un endroit cher pour imaginer et mettre en scène mes écrits ? Certes, l'essentiel des textes présentés ne se rapporte pas au causse Méjean, quoiqu'il se trouve tout de même décrit sous certains de ses aspects avec quelques textes, cartes, et galeries photo. Mais bien rares sont les autres qui ne présentent pas un lien, même ténu, avec cet endroit.

Qui sont mes lecteurs ?

On reconnaîtra pêle-mêle :

• mes fidèles abonnés, dont le nombre suffit amplement à remplir une feuille. De Rizzla+. Pliée en quatre ;
• ceusses qui utilisent un moteur de recherche pour une requête des plus pointues : "Maison à vendre petit prix sur le plateau du Larzac", "Raquettes causse méjean", "Rha-gnagna", "Laguiole rossignol", "Gotlib rubrique à brac escargots", "Le coin préféré du monde", "Couteau homme des bois", "A vendre granges causse méjean", "Contes détournés", "Photo excroissance minérale", "Photo homme nu près de Montpellier", ou encore "Cerveau de la grenouille", cette dernière requête émanant d'un internaute américain. Probablement un Belge expatrié ;
• des égarés du web qui sont ressortis de leur bref passage impromptu sur ce blog avec le sentiment très net que le net était décidemment très flou.

T'es qui, toi ?

Whop hop hop ! On n’a pas gardé les vaches ensemble, et encore moins mâché le même chewing-gum ! Remarque... va savoir qui on peut retrouver par hasard sur Internet... Mais quand même, pour les vaches, ça m’étonnerait un brin vu que la seule chose que j’ai gardé dans ma jeunesse, c’était un groupe de 3 ou 4 canards desquels je devais préserver un massif de groseilliers. Une rude tâche. Qui me donnait toutefois le droit de leur jeter des pierres. L’offuscation du canard est quelque chose que j’ai bien en tête malgré les années. Il se redresse, piétine, tend le cou, vous regarde d’un côté puis de l’autre, agite fébrilement le croupion et... pardon ? Nafoute les canards ? Bon. Ou alors sinon, y’a aussi la fois où je suis tombé en panne de solex sur la route de la Ferté-Saint-Aubin vu que le câble d’accélérateur a cassé quand... Non plus ? Héhé... ben c’est ça, au revoir alors !